Nous vous proposons de lire un extrait du livre écrit par F. ORCEL en 1940 : « Radiesthésie agricole et humaine ». Comme pour les autres extraits de livres anciens que vous pouvez lire dans les autres numéros de Géobiologie Magazine, l’intérêt du lecteur est tout d’abord de constater que la détection radiesthésique des rayonnements telluriques ne date pas d’aujourd’hui. Que d’autres chercheurs nous ont précédé, et qu’ils avaient du talent. Pionniers, ils émettaient des théories et nous nous rendons compte aujourd’hui qu’elles étaient parfois des interprétations personnelles des réactions du pendule et de la baguette. Cependant, et c’est c’est le deuxième intérêt de cette lecture que nous aimons vous faire partager , ces textes sont riches d’enseignement. Même si certaines affirmations nous semblent exagérées et certains mots désuets ou pseudo-scientifiques, ils témoignent cependant des connaissances de l’auteur, de son travail, de son expérience et de son désir d’aider le lecteur. Nous avons aimé dans ce texte lire le sentiment de l’auteur qui insiste sur l’influence des rayonnements telluriques sur les habitants des maisons , et ce, quelque soit le pays. N’oublions pas que F. ORCEL à longtemps habité en Gambie, où il était agent consulaire de France.
extraits de :
« Radiesthésie agricole et humaine »
de F. ORCEL
Agent Consulaire de France en Gambie
(1940)
….Mon but n’est pas de faire une étude scientifique parfaite, définitive, mais de montrer ce que le pendule constate dans un pays* où les observations sont rendues plus faciles qu’en France, en raison de l’absence de pluie et du fait que nous ne disposons que d’eau profonde… ….
C’est par milliers que l’on trouverait dans chaque pays des personnes qui s’estiment malades et dont les indispositions viennent uniquement des radiations magnétiques de montées d’eau profondes sur lesquelles elles séjournent. Il nous arrive d’éprouver de violentes réactions nerveuses au-dessus d’une puissante montée d’eau artésienne; elles doivent relativement s’atténuer sur les petites montées d’eau au-dessus desquelles nous creusons un puits ou plantons un arbre; celles-ci sont infiniment nombreuses; c’est pourquoi je répète que pour obtenir un sommeil réparateur, il faut placer son lit en dehors des courants profonds, la tête au nord, de façon à ce que le corps repose entre deux faisceaux N.-S.
On remarque à Bathurst, à l’angle des rues Buckle et Hill Street, un effondrement de terrain sur la voie : chaque année, le Service des Travaux publics y verse un tombereau de pierres pour niveler le terrain; mais ce travail est à recommencer. Un examen de cet emplacement montre qu’un courant fluorhydrique, coulant vers 350 m de profondeur, radie sur 6 mètres de large, et qu’à cet emplacement se trouve une cassure du conduit donnant naissance à deux puissantes montées d’eau artésiennes radiant sur un diamètre de 4 et de 1 mètre. Il se produit là le phénomène suivant : les montées d’eau travaillent le sous-sol qui, petit à petit, se désagrège dans le courant profond : les pierres que l’on déverse sur le sol descendent également lentement, mettant peut-être plusieurs siècles pour atteindre le courant profond où elles sont précipitées et transportées au loin à une vitesse vertigineuse; Une maison construite sur ces montées d’eau eut été une maison de malheur, une maison soi-disant hantée : les locataires qui habiteraient sur un tel volcan magnétique seraient exposés à toutes sortes de troubles nerveux, à mourir jeunes et fous….
*la Gambie