Si le positionnement du lit vis à vis des circulations d’eau souterraines est plus ou moins connu des uns et des autres, orienter son lit tête au Nord est assurément une pratique encore très répandue. Nos grands parents le faisaient… et leurs parents avant eux. Mais, d’où vient cette coutume et surtout qu’en savons-nous exactement ? Si les témoignages des personnes ne pouvant dormir paisiblement lorsqu’elles ont la tête au Sud sont nombreux et concordants, les ouvrages qui traitent précisément d’expériences réalisées pour mieux comprendre ce choix d’orientation sont assez rares. Différentes études scientifiques ont cependant été réalisées en laboratoire et dans de nombreux pays (en Inde, aux USA, en Allemagne, en France…) mais les commentaires sont, pour le grand public, difficiles à trouver.
Leurs résultats ne peuvent être comparés entre eux car chaque recherche a une orientation particulière : la tension sanguine, l’amplitude des rythmes électriques du cerveau, le taux de sucre et de cholestérol…
C’est donc par curiosité autant que par intérêt vis à vis de ce sujet, qu’il nous a semblé intéressant de citer quelques paragraphes d’un livre ancien dont l’auteur relate en détail des expériences effectuées sur des animaux et sur des humains. Les résultats obtenus et les conclusions démontrent, selon l’auteur, que l’homme n’est pas insensible au champ magnétique terrestre -et à son orientation- dans lequel il baigne depuis sa naissance.
Peut-être devons-nous aujourd’hui trouver un parallèle et aussi une part d’explication pour l’électrostress, lorsque l’on sait que les cellules d’une personne qui se trouve dans un champ électromagnétique se réorientent en fonction de celui-ci.
Nous aurons l’occasion, dans un prochain numéro de géobiologie magazine, de consacrer un dossier spécifique à l’orientation du lit.
Extraits du livre de :
HENRI CHRÉTIEN
LE MONDE INVISIBLE ET MYSTÉRIEUX DES ONDES
Les sons, les ultra-sons, les infra-sons
Influences physiques, physiologiques, psychiques, thérapeutiques
(librairie MALOINE à PARIS – aucune date d’impression indiquée, vraisemblablement entre 1935 et 1937)
(extraits du tome IV)
INFLUENCE DE L’ORIENTATION POLAIRE SUR LA SENSIBILITÉ
Diverses expériences ont été faites sur les animaux pour en connaître la meilleure orientation en rapport avec leur sensibilité. Par exemple, Hermann ayant placé des têtards de 14 jours dans un bocal rempli d’eau, mis en communication avec deux électrodes en zinc avec une pile électrique de vingt éléments zinc-charbon, constata, qu’au début du passage du courant, les têtards s’agitaient vivement pour s’orienter dans une direction très nette nord-sud, la tête au Nord, la queue Sud ; ces expériences furent renouvelées avec le même succès.Nous avons montré par ailleurs, dans “Le Cancer…”, et d’autres aussi ont montré, que les effets sont comparables pour l’homme avec action sur la sensibilité. Orienté face à l’Est, le côté gauche du corps – est dirigé vers le pôle boréal de la Terre – et le côté droit vers le pôle austral +, ce qui se traduit à la longue par de l’irritation. Face à l’Ouest, au contraire, le côté droit + est face au pôle boréal – et le côté gauche – est face au pôle austral + ; il en résulte le calme et même une augmentation de globules rouges, comme l’a montré le Dr Jules Régnault ; face au Sud, les effets sont à peu près comparables à la position face au Nord ; dans la station debout ; ils diffèrent en ce sens que le côté droit du corps + se trouve dirigé vers l’Est + et le côté gauche – vers l’Ouest -.
En somme l’orientation des corps, en rapport avec les pôles de la terre, a une influence sur la réceptivité électromagnétique, sur la sensibilité et aussi sur la variation des globules et la composition des cellules, l’orientation des micelles.
MOYENS D’EXCITATION DE LA SURFACE ÉPIDERMIQUE POUR PRODUIRE LES RÉFLEXES VISCÉRAUX-MOYENS DE CONTROLE-INFLUENCE DE L’ORIENTATION POLAIRE SUR LA SENSIBILITÉ
… “Le 30 juin et le 1 er juillet 1925, nous avons examiné, avec le Dr Lancelin, l’influence de l’orientation sur le sang de la circulation générale ; à 15 minutes d’intervalle, nous obtenons : pour la position face à l’ouest, 4.570.000 globules rouges, 7.075 globules blancs avec 14 % de lymphocytes et 15 % de mononucléaires : pour la position face au Nord, 4.166.000 globules rouges, 6.250 globules blancs avec 23 % de lymphocytes et 7 % de mononucléaires.”Dans cette expérience, le sujet était debout sur des plaques reliées à la terre.
“Pour préciser l’influence de la mise à la terre, nous avons fait des prises de sang sur un autre sujet, d’abord isolé sur des plaques d’ébonite, puis mis à la terre : la quantité des globules rouges et la formule leucocytaire sont restées sensiblement les mêmes.”L’isolement ou la mise à la terre sans changement d’orientation ne modifie pas la constitution du sang.
“Divers chercheurs nous ont demandé de reprendre ces expériences avec un sujet couché sur un lit et orienté successivement suivant les quatre points cardinaux. Nous avons fait ces expériences avec le Dr Lancelin le 17 mai 1926.”
Les résultats ont été les suivants :
Tête à l’Ouest : 6.100.000 globules rouges, 12.000 globules blancs, 17 % de lymphocytes.
Tête au Nord : 5.540.000 globules rouges, 10.000 globules blancs, 18 % de lymphocytes.
Tête à l’Est : 5.200.000 globules rouges, 11.000 globules blancs, 19 % de lymphocytes.
Tête au Sud : 5.000.000 globules rouges, 10.000 globules blancs, 19 % de lymphocytes.
Non seulement le nombre des globules est plus élevé face à l’Ouest, mais aussi le tonus des organes et les aires de matité.L’action d’un pôle, d’un pôle de barreau aimanté, sur le lieu ou centre d’excitation , de certains réflexes produits des effets comparables à ceux des changements d’orientation dans le champ magnétique de la Terre.